Pourquoi tant de femmes s’effondrent... en silence ?

Pourquoi tant de femmes s’effondrent... en silence ?

En 2025, les femmes sont plus que jamais confrontées à une pression constante pour exceller dans tous les domaines : carrière, maternité, gestion du foyer et épanouissement personnel. Cette quête de perfection, souvent imposée par des normes sociétales, engendre une charge mentale considérable et un risque accru de burn-out.


La charge mentale : un fardeau quotidien

La charge mentale désigne l'ensemble des pensées liées à la gestion du quotidien, souvent invisibles mais épuisantes.Selon une étude, 65 % des femmes en France ressentent une pression constante à concilier vie professionnelle et responsabilités domestiques, contre 45 % des hommes. Cette double journée génère une charge mentale considérable, amplifiée par la sous-estimation et la non-valorisation du travail domestique, qui représente en moyenne 70 % des tâches ménagères prises en charge par les femmes.

Le burn-out maternel : un tabou persistant

Le burn-out n'est pas uniquement réservé à la sphère professionnelle. Maternel, paternel ou plus généralement parental, le burn-out découle de plusieurs facteurs : fatigue, surmenage, dépression... Lorsque le temps leur manque et qu’elles arrivent au bout du rouleau, certaines mamans craquent.

Les conséquences sur la santé mentale

La surcharge mentale et l'épuisement professionnel peuvent entraîner des troubles anxieux, une fatigue chronique, des troubles du sommeil, une baisse de l'estime de soi et un sentiment d'isolement. Une étude a révélé que 21 % des femmes sont dans un état critique ou à risque de dépression, et 59 % des femmes ressentent du stress au quotidien ainsi qu'une charge mentale omniprésente. Source

Vers une prise de conscience collective

Il est essentiel de reconnaître et de valoriser le travail invisible accompli par les femmes. Des initiatives telles que des groupes de parole, des ateliers de remobilisation professionnelle et des consultations psychologiques peuvent aider les femmes à surmonter le burn-out. La Maison des Burnettes, par exemple, propose un soutien grâce à des spécialistes et la méthode de "pair-aidance", où des femmes ayant vécu des expériences similaires s'entraident.

Il est temps d’agir pour la santé mentale des femmes

Le surmenage féminin n’est pas une fatalité, mais il est urgent de le reconnaître, de le nommer et d’y répondre.
En 2025, les femmes portent encore une charge mentale immense — souvent invisibilisée — entre ambitions professionnelles, attentes sociales, pression familiale et exigences personnelles.

La santé mentale doit devenir une priorité.
Pas seulement dans les discours, mais dans les actions :

  • Créer des espaces de parole,

  • Alléger la charge invisible,

  • Soutenir le corps et le mental avec des approches globales (repos, nutrition, accompagnement, solutions naturelles).

Il ne s’agit pas d’en faire plus.
Il s’agit enfin de prendre soin de soi autant qu’on prend soin des autres.

 

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